ANCÊTRES (CULTE DES)

ANCÊTRES (CULTE DES)
ANCÊTRES (CULTE DES)

Selon les régions et les époques, le culte des ancêtres revêt deux aspects différents, suivant qu’il s’adresse à l’ensemble des ancêtres ou à un héros particulier: ancêtre mythique, dispensateur des éléments de culture, organisateur des institutions sociales. Se rattachant à un culte encore plus répandu, celui des morts, il a pour objet de faire du trépassé (et, souvent, de l’ensemble des trépassés) l’intercesseur (ou les intercesseurs) des vivants auprès de la divinité et de rapprocher les uns et les autres comme si la mort n’avait pas causé la moindre brisure. Mais il ne semble pas qu’il faille voir dans la vénération des ancêtres l’origine du phénomène religieux, comme on l’a cru, sous l’influence de Spencer, à une époque où l’on pensait pouvoir trouver une réponse à cette question de l’origine des croyances et des rites. Une des caractéristiques les plus intéressantes du culte des ancêtres tient souvent aux liens d’identification et de solidarité que les vivants établissent avec ceux-ci sur le mode de la plus intime dépendance.

1. La théorie de Spencer

C’est Herbert Spencer (1820-1903) qui, le premier parmi les modernes, a fortement souligné l’importance des ancêtres dans l’histoire des religions. En effet, pour le philosophe anglais, le culte des ancêtres serait à l’origine même de la religion. Le «sauvage» considère comme surnaturel ou divin tout ce qui dépasse l’ordinaire: le chef remarquable par sa force ou sa bravoure, le magicien célèbre, le grand inventeur ou un membre du groupe conquérant. «Regardé avec crainte et respect pendant sa vie, écrit Spencer, il est considéré avec une crainte et un respect encore plus grands après sa mort; et la propitiation de son âme l’emportant sur la propitiation des spectres moins redoutés, se transforme en un culte dûment établi» (Principles of Sociology ).

Herbert Spencer ajoute: «En utilisant l’expression «culte des ancêtres» dans le sens le plus large – comprenant tout culte des morts, qu’ils fussent ou non du même sang – nous concluons que le culte des ancêtres est la racine de toutes les religions.» Par conséquent, à l’origine de toute religion se trouve la peur d’un homme puissant et supérieur qu’il faut, même après sa mort, se rendre propice. Autrement dit, les dieux ne seraient que la transformation ultérieure des ancêtres ou des héros divinisés. Cette théorie représente en quelque sorte une nouvelle forme de l’évhémérisme, doctrine élaborée par Évhémère au IIIe siècle avant J.-C., selon laquelle les dieux du monde antique n’étaient que des rois divinisés.

La théorie de Spencer a joui d’une grande estime parmi les philosophes et le public cultivé du dernier quart du XIXe siècle. Pour la première fois, l’origine et le développement de la religion se trouvaient expliqués par la nouvelle doctrine de l’évolutionnisme. Mais elle a été critiquée par la majorité des anthropologues et historiens des religions. On a souligné, par exemple, que la crainte n’explique pas, à elle seule, la naissance du sentiment religieux. La religion est un phénomène complexe comprenant des éléments rationnels aussi bien qu’irrationnels. D’autre part, on n’a pas tardé à remarquer que le culte des ancêtres n’est pas universellement répandu. Dans les cultures les plus primitives, il ne constitue pas le centre de la vie religieuse, et il en est parfois complètement absent. En outre, il est impossible de faire dériver les divinités de la nature des figures des ancêtres; et il est inexact que les premiers sacrifices aient été l’offrande d’aliments sur les tombes des morts illustres, comme le soutenait Spencer. Enfin, on sait maintenant qu’il n’existe aucune possibilité de reconstruire historiquement les «origines» de la religion: ce problème est susceptible d’intéresser la psychologie génétique ou la philosophie, voire la théologie, mais pas l’histoire des religions.

La faillite de l’hypothèse d’Herbert Spencer ne diminue point l’importance du culte des morts et le rôle des ancêtres mythiques dans l’histoire des religions. Spencer n’avait pas vu la vraie fonction religieuse des ancêtres: celle d’intermédiaires entre les humains et la divinité; il n’avait pas saisi leur complexité mythologique. En tant que premier mort, revenant ensuite à la vie, l’ancêtre a été parfois identifié à la Lune qui «meurt» et réapparaît après trois jours de ténèbres; en d’autres cas, il se substitue à l’Être suprême.

Certains auteurs désignent le culte des morts et des ancêtres sous le terme de manisme (du latin manes , les «bienveillants», euphémisme désignant les morts). Le terme peut donner lieu à des confusions, car il désigne à la fois le culte des morts illustres, voire mythiques – chefs, hommes-médecins, héros fabuleux – et toutes les formes de croyances et pratiques funéraires. Il est vrai que, souvent, la distinction entre ces deux catégories de faits religieux est difficile à préciser. D’une façon générale cependant, on peut dire que le culte des ancêtres et des héros se développe à partir du culte des morts.

2. La complexité des faits

Religions archaïques

Le culte des ancêtres, au sens strict du terme, n’est pas clairement attesté dans les cultures les plus archaïques, chez les collecteurs et les chasseurs. On le rencontre, en revanche, en Mélanésie et dans certaines civilisations de type agricole. En Mélanésie, on érige en l’honneur de certains morts illustres des figures taillées en bois; pourtant ces figures n’ont pas un caractère sacré. Aux Nouvelles-Hébrides, on façonne en bambou une représentation du chef décédé, qui est déposée ensuite dans la hutte cultuelle. Mais ici non plus l’image du chef n’est pas l’objet d’une vénération spéciale; nous avons affaire à un culte des morts qui n’est pas encore complètement articulé. En d’autres régions, les représentations des morts illustres sont conservées plus longtemps, et parfois on leur fait des offrandes en échange de leur protection (surtout en cas d’épidémies). Dans les cultures mégalithiques de l’Asie sud-orientale, pour établir une liaison concrète entre les trépassés et les vivants, on érige des pierres sur lesquelles les âmes des morts sont censées s’asseoir. Appelés «sièges des esprits», ces monuments conservent indéfiniment les qualités des personnes en l’honneur desquelles ils ont été élevés; ils assurent la fertilité des hommes, des troupeaux et des terres. Dans nombre de cultures mégalithiques, le monument élevé en l’honneur du chef finit par devenir le centre de la vie cultuelle et sociale du village: c’est autour de ce mégalithe qu’ont lieu les danses et les rituels publics, et c’est toujours là qu’on s’assemble.

La situation est différente dans les religions où le culte vise non pas les morts dans leur ensemble, mais un ancêtre mythique, c’est-à-dire un personnage considéré, dès l’origine, comme surhumain ou semi-divin. C’est le cas de certaines tribus de l’Australie centrale où les ancêtres mythiques (également connus dans la littérature ethnographique sous le nom de «héros totémiques») sont à la fois les «créateurs» des hommes – qu’ils ont formés et auxquels ils ont insufflé une particule de leur vie – et des héros civilisateurs, puisqu’ils leur ont enseigné l’art de faire le feu, de chasser et de se nourrir, et leur ont révélé les institutions religieuses et sociales. Par la suite, ces ancêtres mythiques se sont évanouis sous terre ou se sont métamorphosés en rochers, en arbres ou en objets rituels. Cependant, leur disparition n’est pas définitive. D’une part, ils veillent sur la conduite des hommes; d’autre part, ils se réincarnent perpétuellement; la particule de «vie» qu’ils ont insufflée lors de la formation des hommes constitue une sorte d’«âme immortelle». Au fond, chaque individu réincarne, au moins partiellement, un ancêtre mythique, mais il n’apprend ce mystère qu’à la fin de son initiation.

Dans d’autres religions primitives, le fondateur mythique de la tribu est censé être en même temps «premier homme» et héros civilisateur: l’humanité, c’est-à-dire la tribu, est son «œuvre», puisqu’elle descend de lui et a été civilisée par lui. Parfois, l’ancêtre mythique-héros civilisateur se confond avec la divinité suprême; c’est le cas d’Unkulunkulu chez les Zoulous.

Religions orientales

La Chine fournit le premier exemple d’une intégration complète du culte des ancêtres dans l’ensemble de la vie religieuse. Dès l’époque la plus ancienne, le culte jouait un rôle fondamental: on croyait que les âmes des trépassés continuaient d’exister auprès des vivants, mais elles étaient également capables d’intercéder auprès du dieu du Ciel en faveur de leurs descendants. Les ancêtres étaient donc les protecteurs des vivants, et ils étaient invoqués ensemble avec le Ciel et la Terre lorsqu’un contrat était rompu. Mais eux aussi avaient besoin des vivants pour prolonger leur existence dans l’au-delà. Leur culte était en rapports étroits avec la famille; par conséquent, le mariage était un devoir de piété envers la lignée des ancêtres.

Un système similaire se laisse déchiffrer au Japon, avec cette différence que les ancêtres mythiques ont fini par jouer un rôle plus important que les ancêtres réels. Originellement, chaque tribu avait un chef, appelé Uji-no-kami, «chef de la tribu». À sa mort, on lui donnait une tombe spéciale, qui devenait l’objet du culte de la tribu entière. Mais certains groupes estimaient que leur ancêtre était un dieu; c’est ainsi que l’ancêtre de la tribu guerrière Mononobe est devenu une divinité de la guerre. D’autre part, certaines divinités cosmiques devinrent des dieux ancêtres. C’est le cas d’Amaterasu, l’ancêtre divin de la famille impériale, qui était à l’origine le Soleil divinisé. D’ailleurs, c’est à la suite de la fondation de l’empire que le culte des ancêtres fut systématiquement développé au Japon.

Dans l’Inde védique, l’âme du mort, à la fin des rites funéraires, rejoignait le monde des Pères (pitaras). À partir de ce moment, le trépassé participait avec les ancêtres aux sacrifices mensuels accomplis à leur intention. Le rite illustrait l’opposition entre le monde des vivants et celui des morts: le cordon sacré était porté à gauche, on exécutait les gestes rituels de la main gauche et en partant de la gauche. Pendant les cérémonies, on prenait soin de ne pas être contaminé par la puissance des Pères et, à la fin, on les invitait à s’éloigner. Mais la crainte des morts n’empêchait pas les sentiments de respect et d’amitié. Parfois on s’adressait à eux en même temps qu’aux dieux. Les Pères étaient invoqués collectivement: on leur demandait des enfants. Déjà dans l’Atharva-veda (XIV, 2,73), les ancêtres étaient réputés protéger la jeune mariée et la rendre féconde.

Religions méditerranéennes

Chez les Grecs, à côté du culte des morts pratiqué par la famille, existait le culte des héros auquel participaient une corporation, une cité ou un État. Le culte était lié à la tombe du héros. C’était un culte funéraire et, par conséquent, radicalement différent du culte offert aux dieux: tandis qu’à ces derniers on sacrifiait des béliers et des taureaux de couleur claire, les animaux immolés aux héros étaient de couleur sombre. La victime offerte aux héros était entièrement consumée: les hommes devaient s’abstenir de goûter à sa chair, alors qu’il leur était permis de manger les offrandes destinées aux dieux (à l’exception des divinités chtoniennes).

En Grèce, comme d’ailleurs dans l’Empire romain, il était interdit en principe d’inhumer les morts à l’intérieur de la ville. Pourtant, nombre de tombeaux de héros célèbres étaient situés dans la cité, notamment sur la place du marché ou dans les bâtiments publics. De même, à Rome, on tolérait les tombes des personnages illustres à l’intérieur de la cité. Car les puissances exceptionnelles manifestées par une personnalité hors du commun pendant la vie continuaient à rayonner à partir de ses cendres ou de sa sépulture. Les héros guerriers étaient censés décupler la force militaire de la cité, les héros guérisseurs continuaient, de leurs tombeaux, à défendre les habitants contre les épidémies, etc.

Cela ne veut pas dire que tous les héros auraient été des mortels à moitié divinisés. En Grèce, le culte des héros n’est pas un aspect du culte des morts. D’ailleurs, nous n’avons aucune preuve que tous les héros grecs aient été, à l’origine, des hommes doués de qualités exceptionnelles. Les plus populaires étaient des personnages semi-divins qui – comme Héraklès – avaient fini par rejoindre la compagnie des dieux. La différence essentielle entre le dieu et le héros est que ce dernier a connu les épreuves et les vicissitudes spécifiques de la condition humaine, jusqu’à la mort même. En outre, les héros étaient responsables de l’achèvement de l’œuvre des dieux: ils étaient censés avoir introduit la culture, fondé des villes et engendré des peuples.

Dans la religion romaine, le culte des ancêtres ne semble pas avoir joué un rôle fondamental. En général, le culte des morts se maintient et prospère dans les campagnes; or, à Rome, l’élément rural ne fut que faiblement utilisé dans les systématisations doctrinales. Les morts étaient appelés divi manes , ou simplement manes , ou encore divi parentes – pour souligner l’idée d’«ancêtre». Les érudits romains interprétaient manes comme signifiant «les dieux bons» (de manus , «bon»). Les deux dénominations désignent collectivement la foule des morts (cf. les Pères, dans l’Inde védique). Leurs fêtes étaient les Parentalia, en février, et les Lemuria en mai. Du 13 au 21 février, durant les neuf «journées des parents (dies parentales, ou ferales ), les magistrats ne portaient plus leurs insignes, les temples restaient fermés, le feu était éteint sur les autels et on ne contractait pas de mariages. Chaque famille s’occupait alors de ses morts. On apportait sur les tombes des fleurs, des fruits, du sel, du vin. «Les mânes n’exigent pas beaucoup, écrit Ovide; ils préfèrent un cœur filial à de riches offrandes» (Fasti II). Pendant neuf jours, les morts revenaient sur terre et se repaissaient des mets qui leur étaient offerts.

À l’occasion des Lemuria (9, 11 et 13 mai), les ancêtres, sous le nom de lemures, étaient censés visiter les maisons où ils avaient vécu. Afin de les apaiser et de les empêcher d’entraîner avec eux dans la mort quelque vivant, le père de famille remplissait sa bouche de fèves noires et, tout en les jetant, prononçait neuf fois cette formule: «Avec ces fèves, je me rachète, moi et les miens.» Finalement, faisant du bruit avec un objet de métal, pour effrayer les ombres, il répétait neuf fois: «Âmes paternelles, partez d’ici!» (Fasti , II). La reconduite rituelle des morts est d’ailleurs une cérémonie communément répandue dans le monde entier.

Il y a donc, en Italie ancienne, une certaine ambivalence des sentiments à l’égard des ancêtres: d’une part, on les vénère auprès de leurs tombes, en leur présentant des offrandes et des prières; d’autre part, tout en agréant leur visite annuelle, on se défend contre leur éventuel désir d’entraîner avec eux quelque membre de la famille, et surtout on s’assure que les «âmes paternelles» quittent la maison. Partout dans le monde, une fois le corps incinéré ou enseveli, le mort est considéré comme habitant un autre monde; il peut revenir périodiquement sur terre, mais il n’a plus le droit d’y rester. Car on ne peut pas habiter deux mondes à la fois. Si la chose arrive, il n’y a plus de Cosmos, il y a retour au Chaos.

Mais les vivants ont aussi besoin des morts. On s’attend à leur protection et à leur bénédiction, surtout pour les récoltes et les troupeaux. Il y a donc interdépendance des morts et des vivants. Les premiers désirent ne pas être oubliés: les milliers d’épitaphes parsemées dans l’Empire romain expriment ouvertement le vœu d’une remémoration, en invitant l’étranger à les lire. «Lis, prie pour moi, et ce que tu fais pour moi te sera rendu un jour, car j’agirai moi-même en ta faveur.» Quant aux vivants, ils ont besoin de l’appui des morts puisque, par le simple fait d’appartenir à un autre monde, en quelque sorte «spirituel», les morts sont plus puissants et plus «sages».

3. Culte des ancêtres et christianisme

Qu’il s’agisse d’un sentiment religieux bien profond dans les couches populaires européennes, on en a la preuve dans le fait que le culte des morts finit par être toléré, sinon assimilé, par le christianisme. Le culte des saints se développe comme un prolongement et une amplification du culte des martyrs. Le point de départ est toujours la tombe et la légende qui révèle sa découverte miraculeuse. La dévotion populaire était si forte que le pape Damase (366-384) organisa lui-même le culte des saints, en cherchant les tombeaux de martyrs oubliés dans les catacombes et en leur consacrant des épitaphes; autrement dit, comme l’observe judicieusement Jacobsen, en leur procurant une légende. Plus tard, on transfère la tombe du saint à l’intérieur de l’église, auprès ou au-dessous de l’autel.

Il y a, certes, une grande différence entre la conception chrétienne de la sainteté et de la capacité d’intercession des saints, et les différents types préchrétiens de culte des ancêtres. Pourtant, il existe entre eux un élément commun: par leur propre mode d’être, qui est d’essence «spirituelle», les ancêtres sont non seulement plus «sages» et plus puissants que les vivants, mais aussi plus proches des dieux; par conséquent, ils servent de médiateurs entre la divinité et les hommes, et sont capables d’intercéder auprès des dieux au profit de leurs descendants et de l’ensemble des vivants.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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